Traîne pas trop sous la pluie…

Théâtre seul en scène

« L’écriture est la seule vérité. Être vertical. Jeter les germes de l’amer. Trouver le son qui fera rebondir. L’inspiration court comme un nuage. Vite et sans remords. Le désespoir d’écrire devient cristal. Écrire. Dieu païen, aide ton serviteur. Donne-moi l’oiseau bariolé. Celui qui aide à souffler la page blanche. Ma révolte. Mon drapeau d’amour. Je suis pas un gars de la syntaxe. Je suis de la syncope. Du bouleversement ultime. Je me fous du verbe et de son complément. Faut pas faire le malin avec les mots. Faut les aimer. Ça file du bonheur les mots. »

De retour sur les planches, Richard Bohringer retrace toute une vie d’écriture, de passions, d’amours et de tendresse. Tel un boxeur sur le ring, l’émotion à fleur de peau, il nous fait voyager au pays de sa mémoire, dans cette atmosphère que lui seul sait créer. Entre chacun de ses textes, l’improvisation a toute sa place. La poésie aussi.

Écriture et mise en espace : Richard Bohringer.
Régie : Carlos Da Silva.
Photo : Astrid Bohringer
Production : Scena Viva Productions.
Diffusion : GoneProd.

 

Emmanuel Meirieu

 

Théâtre – création 2022

Une co-production du Quai des Arts

 

Entre le Texas des années 1920 où naît le bluesman Blind Willie Johnson et le lancement d’une navette vers l’espace interstellaire, Dark was the night promet d’être un grand voyage.

Signataire d’un théâtre hypersensible et profondément humain, Emmanuel Meirieu fait toujours du plateau un espace qui interroge l’individu et son milieu. Pour répondre à un pressant désir d’infini et d’évasion, il remonte au décollage d’un disque phonographique sur lequel ont été gravées les paroles d’une chanson de l’artiste noir américain descendant d’esclaves qui fut retrouvé mort prématurément à l’âge de quarante ans dans un dénuement total.

Attaché à faire résonner les voix de ceux qui n’en ont pas, des oubliés ou heurtés par l’existence, le metteur en scène explore et partage des histoires aussi vraies qu’extraordinaires. Après Mon traître, La Fin de l’Homme Rouge et Les Naufragés, il fera de l’histoire de Blind Willie Johnson un opéra cosmique, à sa façon. Nécessairement bouleversant.

 

Écriture et mis en scène : Emmanuel Meirieu.
Musique : Raphael Chambouvet.
Avec : Stéphane Balmino, François Cottrelle, Jean-Erns Marie-Louise, Nicolas Moumbounou et Patricia Pekmezian
Lumière : Seymour Laval.
Décor : Seymour Laval et Emmanuel Meirieu.

Production : Le Bloc Opératoire/La MC2 Scène Nationale de Grenoble/Théâtre du Nord Centre Dramatique National/Les Gémeaux Scène Nationale de Sceaux/Scène Nationale du Sud Aquitain/La Machinerie Théâtre de Vénissieux/Les Scènes du Golf Théâtre de Vannes et Arradon/Liberté Châteauvallon Scène Nationale/Le Carré Scène Nationale/DSN Dieppe Scène Nationale de Dieppe/Théâtre Durance Chateau-Arnoux Scène Conventionnée/Théâtre Air Libre CPPC Scène Conventionné Rennes/Théâtre de Bourg-en-Bresse Scène Conventionné /Le théâtre de l’Olivier Scène et Cité Scène Conventionnée/Le Quai des Arts Argentan/Scène Nationale de Narbonne/Théâtre d’Aurillac Scène Conventionnée/France Culture